Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 06:59

Le 15 mai prochain, les organisations syndicales de fonctionnaires CFDT, CFTC, CGT, FA-FP, FSU, Solidaires, UNSA se mobilisent avec les agents pour dire "stop" à la baisse du pouvoir d’achat. Ce sera sans doute une réponse forte aux annonces de Manuel Valls d’hier et notamment à celle qui concerne la poursuite, pour deux ans encore, du gel du point d’indice pour les fonctionnaires.

Cette journée pourra prendre des formes diversifiées rassemblements, manifestations, grèves, arrêts de travail...)
Elles exigent "des rémunérations revalorisées et des emplois publics de qualité correspondant aux besoins". Concernant la politique salariale les syndicats dénoncent le blocage de la valeur du point d’indice, le ralentissement des avancements, stagnation des grilles indiciaires. "La politique salariale privilégie l’individualisation des rémunérations au détriment du dispositif collectif. La part des primes et indemnités augmente par rapport au traitement de base", écrivent les 7 syndicats dans leur appel unitaire. Les organisations syndicales revendiquent : 


*une revalorisation immédiate du point d’indice ;
*la refonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications ;
* l’intégration d’une large partie des primes dans le traitement indiciaire.


Sur le volet de l’emploi, les syndicats de fonctionnaires dénoncent "la précarisation de l’emploi public et la multiplication des emplois à temps incomplet." Ils revendiquent :


*
des emplois pour faire face aux besoins ;
*le développement des garanties pour les contractuels ;
*des perspectives de carrière et de mobilité pour tous les agents ;
* la possibilité d’exercer des missions de service public dans de conditions décentes.

 

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 07:42

 



Thierry Lepaon aux manifestants du 15 octobre

Au terme de la manifestation parisienne de ce 15 octobre dans le cadre de la journée nationale interprofessionnelle unitaire sur les salaires, l’emploi, les retraites et les conditions de travail, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon s’est adressé aux manifestants.


Voici l’intégralité de son discours :

 

A l’appel de vos syndicats, vous êtes venus porter vos revendications vos aspirations pour sortir le pays de la crise et ouvrir une période de progrès social.

Au même moment, dans les entreprises, dans les départements et localités d’autres salariés, des camarades également, se rassemblent, se sont déjà rassemblés ou se rassembleront, porteurs des mêmes exigences.

Par trois fois au moins, durant cet automne et aujourd’hui même, les représentants du peuple vont discuter et voter sur des textes qui nous concernent directement en tant que salariés.

C’est d’abord la nouvelle loi de réforme des retraites. C’est la loi de finance, le budget de l’Etat.

C’est aussi le budget de notre Sécurité Sociale.

Les trois sont évidemment liés.

C’est encore au prétexte de déficits des caisses et d’une politique d’austérité, que l’on veut nous imposer cette nouvelle réforme des retraites sous le regard attentif de la Commission européenne.

Nous refusons tout simplement cette approche.

C’est justement à cause des politiques économiques et sociales suivies, à cause de l’austérité imposée aux peuples européens et au peuple français en particulier, à cause des budgets de rigueur, à cause des règles et législations existantes que les déficits existent, qu’une réforme des retraites entraîne une autre réforme des retraites encore plus régressive pour les salariés et les retraités que la précédente.

Nous refusons cette spirale infernale qui nous tire vers le bas. Les politiques suivies ne sont pas la solution ; elles sont le problème.

Nous !, nous sommes porteurs de solutions. Nous voulons être entendus.

C’est le sens de notre journée d’actions.

C’est d’abord notre travail et notre travail seul qui crée la richesse.

C’est notre travail qui finance donc notre système de retraites par répartition.

Nous réaffirmons ici notre attachement indéfectible à ce système basé sur la solidarité intergénérationnelle.

Il a fait ses preuves.

Nous n’acceptons pas d’être dépossédés de ce qui nous appartient.

Volontairement grâce aux cotisations sociales, nous avons mutualisé, nous avons socialisé une partie de notre salaire pour notre protection sociale.

C’est de cela qu’il s’agit aujourd’hui.

C’est de cela dont vous discutez Mesdames et Messieurs les parlementaires.

C’est de notre salaire et de la répartition des richesses par le travail.

Qui peut sérieusement contester que l’augmentation des salaires et le plein emploi, non seulement permettraient d’assurer la pérennité de notre système mais largement de l’améliorer.

C’est d’abord sur le niveau des salaires qu’il faut agir.

La CGT revendique un salaire minimum d’embauche de 1700 euros pour un salarié sans qualification en début de carrière.

C’est socialement juste et bon pour le développement économique.

Il faut augmenter les salaires !

Le Smic est de la responsabilité du gouvernement.

Alors qu’il assume sa responsabilité !

Et nous assumerons les nôtres pour reconstruire partout des grilles salariales dans nos entreprises et nos professions qui tiennent compte des qualifications.

C’est aussi le volume d’emplois et la qualité des emplois.

Plus d’emplois, ce sont évidemment davantage de cotisations qui rentrent dans les caisses.

Arrêtons d’abord la casse de l’emploi chez Alcatel Lucent, à Air France, dans toutes les entreprises de l’automobile comme à PSA, dans la chimie, dans la banque, à la FNAC et dans tant d’autres entreprises.

Les lois actuelles, la réglementation existante permettent aux groupes de jouer avec l’emploi, de licencier à peu de frais.

C’est votre responsabilité, Mesdames et Messieurs les parlementaires.

Agissez à ce niveau, modifiez les lois que vous avez faites pour contraindre enfin les groupes à avoir une autre politique de l’emploi.

Nous, dans nos services, dans nos ateliers, nous devons agir, porter nos revendications pour exiger les créations d’emplois nécessaires pour bien faire notre travail, donc créer de la richesse.

Ainsi nos salaires et le plein emploi sont le terreau fertile qui permet une protection sociale de haut niveau, assise sur le travail.

Salaires, emplois, protection sociale sont intimement liés.

La CGT a cette approche globale.

Que l’on ne compte pas sur la CGT pour lâcher un seul morceau de ces trois piliers.

C’est notre travail qui finance la Sécurité sociale.

Il produit en abondance la richesse mais cette richesse nous échappe et profite à une infime minorité.

16,2 milliards d’euros : c’est le déficit de la sécurité sociale en 2013.

La loi sur le Crédit impôt compétitivité emploi, à elle seule, votée cette année par les mêmes qui s’apprêtent à augmenter notre durée de cotisation, à tondre les retraités et plumer la jeunesse, distribue sans condition et sans contrôle 20 milliards d’euros aux entreprises.

Les seuls groupes du CAC 40 prévoient de distribuer 40 milliards aux actionnaires.

Mesdames et Messieurs les parlementaires, vous vous préparez à voter des budgets d’austérité et une nouvelle loi injuste, inéquitable, inefficace et contraire aux intérêts des salariés.

Vous voulez allonger la durée de cotisations pour nos retraites et en diminuer, de fait, le niveau des pensions

En plus de cette injustice, c’est encore nous qui allons payer, au bout du compte, l’exonération de la hausse de la part patronale des cotisations.

Pourtant il est parfaitement possible de faire autrement pour financer notre système de retraites et ouvrir de nouveaux droits pour les salariés et les retraités.

La CGT a fait des propositions très concrètes en ce sens. Nous vous les avons exposées.

Il s’agit notamment :
- De moduler le calcul de la cotisation employeur en fonction de la politique salariale et d’emploi,
- De créer une contribution sociale sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations assises sur le travail.
Cette mesure permettrait de dégager 20 à 30 milliards d’euros par an,
- D’assoir l’assiette des cotisations sociales sur l’ensemble des rémunérations,

Cette réforme du financement de notre système de retraites permettrait alors

· de rétablir l’âge légal de départ à 60 ans,

· de reconnaître la pénibilité par des départs anticipés,

· d’assurer une retraite équivalente à au moins à 75 % du salaire d’activité pour une carrière complète avec un minimum à 1700euros,

· d’assurer l’égalité entre les femmes et les hommes,

· de valider les années d’études et de précarité subies,

· de calculer la pension sur la base les 10 meilleures années au lieu des 25 pour le régime général,

· d’indexer les pensions et retraites sur l’évolution du salaire moyen.

La CGT s’adresse solennellement à la jeunesse.

Seul notre système de solidarité intergénérationnel permet de garantir l’avenir et de donner des certitudes.

Nous avons construit ce système, lui seul mérite notre confiance ; tous les autres sont porteurs d’incertitudes et soumis aux aléas de la conjoncture comme le montrent des exemples étrangers.

Nous avons largement les moyens de le financer et de l’améliorer. Ensemble nous nous battons, nous nous battrons.

Dans les circonstances et les conditions actuelles du travail parlementaire et de l’action, la CGT fait et fera tout pour gagner des avancées aussi petites soient-elles.

Les petites avancées apportées dans le projet de loi et la discussion parlementaire sur l’apprentissage, les années d’études et la pénibilité sont à mettre à l’actif de la confrontation des idées que nous avons initiées et de votre mobilisation.

C’est le fruit de notre travail syndical.

Néanmoins, la logique générale de la réforme, et notamment l’allongement de la durée de cotisations et le report de 6 mois de la revalorisation des pensions est une logique socialement très régressive, dans le prolongement des réformes Balladur et Fillon.

Nous devons continuer à agir partout dans nos entreprises, sur les territoires, pour défendre nos intérêts communs de salariés : pour nos salaires, nos emplois, et notre protection sociale.

Les richesses que nous créons par notre travail et nos qualifications ne doivent pas aller à la finance et dans les paradis fiscaux, mais aux salaires, à l’emploi, à l’investissement et la recherche… et au financement de notre protection sociale.

Par nature, notre système de protection sociale nous unit et nous solidarise.

C’est à cela que nous devons travailler pour défendre nos intérêts communs de salariés.

Alors partout, à tous les niveaux, sur nos lieux de travail comme dans toutes les instances, dans les institutions et aujourd’hui dans la rue, la CGT, toutes ses organisations, ses responsables et ses adhérents doivent agir pour créer les conditions de l’unité de lutte.

La Sécurité sociale nous appartient.

C’est notre affaire ; alors occupons-nous de nos affaires.

Personne ne peut parler à notre place.

Alors parlons-nous mêmes, faisons-nous entendre !

Que vivent partout l'action et l'intervention des salariés pour la défense de leur intérêts!



Le communiqué de la CGT : Retraites Impossible d’en rester là !


Partager cet article
Repost0
23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 08:18

BANDEAU 9oct2012

 

Madame Maryline LEBRANCHU

Ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique

80, rue de Lille

75007 Paris

 

 

Madame la Ministre,

 

Une mobilisation internationale à l’appel de la fédération syndicale européenne de l’industrie IndustriALL aura lieu du 6 au 9 octobre prochains, pour le développement industriel. La CGT a retenu le 9 octobre pour une journée d’action nationale à caractère interprofessionnel sur les enjeux de la politique industrielle.

 

Cette journée sera notamment l’occasion pour notre organisation de mettre  l’accent sur l’articulation  services publics-développement économique. Ainsi, le projet de fermeture de l’usine PSA Aulnay, avec ses conséquences pour les services publics locaux, illustre parfaitement les enjeux revendicatifs posés dans notre champ professionnel par la bataille de la politique industrielle : la fermeture de l’usine équivaudrait à la perte de 5,5 millions d’euros de recettes fiscales pour la commune. Dans le même temps, l’absence d’un dégel du point d’indice conduirait à accélérer la perte de pouvoir d’achat des agents publics et donc leur capacité à consommer pour faire vivre l’industrie nationale.

 

Réuni le 12 septembre, le Comité national de notre Fédération a par conséquent décidé de la mise à disposition d’un préavis national de grève pour le 9 octobre et d’un appel à participer aux manifestations programmées, sous des formes à débattre avec les personnels.

 

Dans ce cadre, la Fédération CGT des Services publics dépose donc un préavis de grève de 0 à 24H pour la journée du 9 octobre 2012 pour l’ensemble des agents et salariés de son champ professionnel.

 

Cette journée sera l’occasion de continuer de porter l’ensemble des exigences revendicatives de la CGT, au premier rang desquelles l’abrogation du jour de carence et l’augmentation de la valeur du point d’indice.

 

Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos respectueuses salutations

 

Pour la Fédération CGT des Services Publics,

Baptiste TALBOT,

 

 

 

Secrétaire général

Montreuil , 13 septembre 2012

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 17:28

photo.JPGphoto2.JPG

photo1.JPGphoto3.JPG

Partager cet article
Repost0
28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 17:00

 

arton38981-4c19f.png 

 

Trop, c’est trop !

Le 29 février 2012, agissons ensemble en France et en Europe

 

 TVA sociale, « Accords de compétitivité », Austérité généralisée en Europe  

En pleine campagne électorale, le gouverne­ment fait passer de très graves mesures à l’en­contre des salariés. On ne peut pas le laisser faire.

La mobilisation contre les mauvais coups, c’est maintenant !  

Refusons la TVA sociale  

La TVA est l’impôt le plus inégalitaire. L’augmenter, c’est diminuer encore le pouvoir d’achat du plus grand nombre de salariés, retrai­tés, et privés d’emploi. C’est aussi fragiliser la Sécurité sociale.

Non à la loi « WARSMANN »  

Elle est en cours d’adoption au Parlement. Elle permet à l’employeur de modifier les horaires et l’aménagement annuel du temps de travail en privant les salariés de la protection de leur contrat de travail.

Refusons les accords de compétitivité  

Ils permettraient aux employeurs d’aller encore plus loin :

       diminuer la durée de travail et les salaires, ou bien :  

augmenter la durée du travail à salaire inchangé, sans augmentation de salaire. Les salariés auront l’obligation d’accepter.

Non au projet du nouveau traité européen

Les chefs d’État et le gouvernement s’apprêtent à signer un nouveau traité le 1er mars, en dehors de toute consultation démocratique.

Celui-ci vise à imposer des politiques d’austérité salariale, et le recul des garanties collectives dans tous les pays.

Pour la CGT, le contexte électoral national ne doit pas conduire les organisations syndicales à une neutralité face aux mesures qui frapperaient durement les salariés.

La CGT propose de porter d’autres alternatives sur l’emploi, les salaires, les conditions de travail et le travail lui-même, sur la place faite aux travailleurs dans la société, sur l’égalité entre les femmes et les hommes, sur la solidarité entre les générations et sur l’avenir de notre jeunesse.

 

 Les organisations professionnelles et départementales de la CGT appellent les salariés à se mobiliser le 29 février dans l’unité la plus large :

en décidant de la grève sur les lieux de travail,

en participant aux manifestations organisées sur tout le territoire.

Le 29 février, c’est aussi une journée de mobilisation dans tous les pays d’Europe à l’appel des syndicats affiliés à la Confédération Européenne des Syndicats (CES) qui se prononce contre l’adoption du nouveau traité.

La Confédération Européenne des Syndicats appelle à agir le 29 février pour s’oppo­ser à son adoption par une journée de mobilisation coordonnée dans tous les pays d’Europe.

Dans la suite des mobilisations qui se multiplient en Europe contre les plans d’austérité, les syndicats préparent unitairement la mobilisation dans chaque pays pour le 29 février :

France : Rassemblements, manifestations interprofessionnelles : FSU, CGT, UNSA, SOLIDAIRES

Belgique : Rassemblement devant le conseil de l’union Européenne, mobilisations régionales ciblant les lieux symboliques de la finance : FGTB,CSC-CGSLB

Italie : Manifestation à Rome : CGIL,CISL,UIL

Allemagne : Action à Francfort devant la banque centrale européenne, distribution de tract dans les entreprises : DGB

Chypre : Rencontre avec les ministères et les parlementaires, information sur les lieux de travail : SEK

Espagne : Manifestations dans les différentes villes Espagnoles, Assemblée de délégués syndicaux, Rassemblement devant la représentation de la commission européenne à Madrid : CC OO-UGT-USO-ELA

Pologne : Action décentralisées de fédérations sectorielles ainsi qu’au niveau des entreprises, conférence de presse : OPZZ-Solidarnosc

Turquie : Démarches auprès du gouvernement : HAK-IS

Suisse : Organisation d’actions sur des chantiers dans les trois régions linguistiques : SGB/USS

en préparation sur la journée d’action : Portugal et Pays Bas

 

Partager cet article
Repost0
28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 14:21

Sans-titre-2.jpg

Partager cet article
Repost0
17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 15:16

430242_280533668679160_100210490044813_691256_1090449141_n.jpgDéclaration commune CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, jeudi 9 février 2012.

En Europe, le chômage frappe un grand nombre de salariés, particulièrement les jeunes et les femmes. De très nombreux salariés voient leur pouvoir d’achat fortement amputé. Les inégalités se creusent.

En France, la situation de l’emploi continue de se dégrader, l’augmentation de la TVA ne fera qu’aggraver les inégalités.

Face à ces situations économiques et sociales qui se dégradent et avec le durcissement de l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeants européens, la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une journée d’action européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen. Dans ce cadre, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se mobiliseront partout en France pour que le travail et la justice sociale soient au centre des priorités politiques.

Les mesures d’austérité ne sont pas la réponse à la crise, au contraire, elles produisent d’énormes dégâts sociaux. On ne peut pas continuer à imposer des mesures qui ne marchent pas, qui enfoncent les pays dans la crise et appauvrissent de plus en plus de salariés, chômeurs et retraités.

Le projet de traité, élaboré sans véritable débat démocratique, qui sera à l’ordre du jour du Sommet européen de mars 2012 renforcerait l’austérité. Son principal objectif est de réduire au maximum les déficits publics quels qu’en soient les impacts sociaux. Il ne relancerait pas la croissance et ne résoudrait pas la crise de la dette souveraine.

Le besoin de gouvernance économique est utilisé dans beaucoup de pays pour justifier la mise en cause des systèmes de relations sociales et de négociations collectives, pour imposer une pression à la baisse sur les salaires, pour affaiblir la protection sociale, le droit de grève et privatiser les services publics.

Parce qu’il est contraire à l’Europe sociale que nous voulons, avec la CES, nous nous opposons à ce projet de traité. Nous avons besoin d’une nouvelle politique monétaire économique et sociale dans le cadre d’une gouvernance économique forte de la zone euro qui donne priorité aux politiques en faveur de la création d’emplois de qualité.

Pour une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNSA s’engagent dans cette mobilisation en y impliquant largement tous les salariés, partout dans les entreprises et les administrations. Elles appellent à faire du 29 février une puissante journée d’actions passant notamment par des rassemblements et des manifestations interprofessionnelles.

(NB : La CFDT décidera lors de son conseil national des 14 et 15 février les modalités de son engagement dans cette mobilisation.)

Partager cet article
Repost0
17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 12:52

asvp.jpgA la suite d'une réunion d'information syndicale dans ce service, notre syndicat à déposé ce jour un préavis de gréve en mairie.  Les motifs vous les connaissez tous : le samedi supplémentaire, les conditions de travail qui se degradent de jour en jour, ainsi que differentes problématiques que vous subissez au quotidien dans votre service. Dans la perspective  d'une eventuelle ouverture de l'administration, des représentants CGT attendront les agents du service ASVP le 23 février  2012 à 9 heures sur les marches de la mairie.

DERNIERE MINUTE : l'administration va nous recevoir en début  de semaine, le préavis reste plus que jamais d'actualité. Affaire à suivre....

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 13:41

 

tous_ensemble.jpg

Non à l’austérité

Oui aux services publics,

à la protection sociale

et à l ‘emploi

 


Les organisations syndicales CGT, CFDT, FSU, UNSA, SOLIDAIRE ont décidé de faire du 13 décembre, une nouvelle journée nationale de mobilisation interprofessionnelle unitaire.

Les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes, les familles doivent se mobiliser massivement dans les manifestations pour la défense de l’emploi, des salaires, de la protection sociale, des retraites, des services publics.

150 000 emplois, ce sera, fin 2012, le nombre total de postes publics (Hôpitaux,

Éducation Nationale, Collectivités Territoriales...) supprimés par le gouvernement depuis 2007. (Source INSEE-Ministère du budget-Conseil des prélèvements obligatoires)

La CGT dénonce et condamne les plans d’austérité successifs qui mettent à mal les services publics et leurs conséquences négatives pour les agents publics :

le non remplacement d’un départ sur deux à la retraite

le gel du point d’indice depuis 2 ans

la baisse globale des rémunérations

la dégradation des conditions de travail

la hausse des cotisations

la taxe sur les complémentaires

l’instauration d’un jour de carence

sont autant de décisions qui contribuent à une dégradation

importante de la situation de tous les agents et de

la qualité du service public rendu.

La clé de sortie de la crise est entre les mainsdes salariés, des retraités des chômeurs, desjeunes.

Nous devons reprendre le pouvoir de déciderde la manière dont les richesses sont utilisées.

Les 10 exigences de la CGT :

1 Revaloriser les salaires, les pensionset les minima sociaux.

2 Contrôler les aides publiques aux entreprises.

3 Contraindre les entreprises à desalternatives aux licenciements.

4 Supprimer les exonérations fi scaleset sociales sur les heures supplémentaires

5 Stopper les suppressions d’emplois.

6 Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.

7 Réformer la fi scalité en profondeur.

8 Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits.

9 Taxer les mouvements spéculatifs decapitaux et éradiquer les paradis fi scaux.

10 Mettre en place un fonds européende solidarité social et de développementéconomique.

Il faut partager les richesses. L’argent existe... C’est un choix de société !

La Fédération CGT des Services Publics appelle à faire du 13 décembre une journée de grève et de manifestations.

Elle a déposé un préavis de grève de 24 h. pour les agents territoriaux.


Les effets des mesures d’austérité

Le gouvernement utilise la dette pour sacrifi er les droits sociaux ! Le

deuxième plan de rigueur pour 2012, ce sont des sacrifi ces et des nouvelles attaques

contre les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes, les familles. Nouveau plan de

rigueur, nouvelles mesures d’austérité, encore plus d’injustice sociale.

Hausse de la TVA :

Cette mesure est des plus injustes car elle pénalise plus particulièrement les plus modestes pour qui la TVA représente 16,6% de leur consommation par rapport à leurs revenus, pour seulement 8% pour les ménages plus aisés, et presque rien pour les plus fortunés.

1,8 Milliard €

Augmentation des impôts :

L’impôt sur le revenu : vous n’en payiez pas ! Maintenant si !

Un véritable tour de passe-passe du gouvernement, qui consiste à ne pas absorber les 2,2% d’infl ation de 2011 pour revaloriser les tranches d’imposition.Il suffi ra que les revenus des ménages augmentent de 1% pour que les contribuables passent à la tranchesupérieure, et que ceux qui n’étaient pas éligibles le deviennent.

1,7 Milliard €

Retraite :

62 ans imposés en 2017 et non plus en 2018. 67 ans pour une retraite à taux plein. Un salarié né en 1952 partira à 60 ans et 9 mois

et non plus à 60 ans et 8 mois (réforme 2010). Celui né en 1953, 2 mois de plus, etc…

100 Millions €  

Réduction des dépenses de Sécurité sociale

 

Derrière la démagogie et la moquerie qui consiste à geler les salaires du Président de la République (qui se l’était augmenté de 170% en 2007) et des Ministres, les économies provisionnées par Fillon se feront surtout et avant tout sur les dépenses de santé, renforçant

d’autant plus les inégalités en terme d’accès aux soins et l’addition payée par les malades et les assuréssociaux :

déremboursement des médicaments.taxation des complémentaires.

700 Millions €

Jours de carence

Une mesure de plus pour faire payer aux assurés sociaux la facture de la crise. Le gouvernement a décidé d’instaurer un jour de

carence pour les fonctionnaires et agents publics en maladie, sur la volonté de corriger une supposée inégalité public-privé. Or, pour une large majorité des salariés du privé, les trois jours de carence sont actuellement

couverts par les conventions collectives ou accords d’entreprise. De plus, cela revient à considérer chaque malade comme suspect de fraude, et doncà le sanctionner d’office.

L’injustice et l’insulte 500 Millions €

Baisse des aides sociales

Les prestations familiales et aides au logement augmenteront deux fois moins vite que l’infl ation.

La fin de l’indexation sur l’infl ation va entrainer une baisse réelle du pouvoir d’achat pour les foyers qui

bénéfi cient de celle-ci.Ce gel touchera :

4,7 millions de foyers pour les prestations sociales.

3 millions pour l’allocation de rentrée scolaire.


A  PARIS
la manifestation CGT est à 13h00 au départ de la place Saint-Augustin puis suivie d'un rassemblement à 14h00 Pont de la Concorde face à l'Assemblée Nationale à l'appel de CGT, CFDT, FSU, UNSA.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 12:41

manif du 11 octobre 2011cloroforme.jpg
manif du 11 octobre 2011
par webmaster

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : cgt ville d'asnieres sur seine
  • : Vous n'êtes plus seul!!! La CGT de vous réserve un espace de parole , une Tribune Libre. Ce blog est le votre alors n'hésitez pas à vous exprimer.
  • Contact

Votre patron est syndiqué ! ...... et vous ?

logo cgt-copie-1

Vous n'êtes plus seul !!!
La CGT de vous réserve un espace de parole , une Tribune Libre. Ce blog est le votre alors n'hésitez pas à vous exprimer.

Rechercher

Nous joindre :

UL CGT ASNIERES

 

cgt_logo.jpg


 Permanence le mardi toute la journée

4 avenue d'Orgemont

92600 Asnières sur Seine
Tél : 01 47 98 95 03
Fax : 01 47 99 26 41

A quoi sert un syndicat ?

 

Certains vous diront  « à être défendus »,

d’autres«  à se défendre tous ensemble ».

En faite ces idées sont inséparables. La CGT est ouverte à tous les salariés, femmes et hommes, actifs, en recherche d’emploi et retraités, quels que soient leur statut social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses. Les moyens financiers de la CGT proviennent essentiellement des cotisations syndicales versées par les adhérents. L'indépendance de la CGT est ainsi garantie.

Tous ensemble

Articles RÉCents

Informations

                        DOSSIER AU FORMAT PDF

 

 Note de service relative aux congés et aux autorisations d'absence 2011". (cliquer ici)

Recapitulatif individuel des congés. (cliquer ici)

La procedure  pour obtenir la protection fonctionnelle. (cliquer ici)

Circulaires fêtes religieuses 2011. (cliquer ici) 

Ponts et fermetures de services 2011.  (cliquer ici)  

Protocole d'accord sur le temps de travail 26 01 09. (cliquer ici)  

ARTT protocole général. (cliquer ici)

 Info Chsct Territorial au 01/01/2012. (cliquer ici)

 


Se defendre